A Vienne : un premier hôtel au bilan énergétique neutre
Le premier hôtel urbain au monde à présenter un bilan énergétique nul se trouve au centre de Vienne en Autriche. Le Stadthlle hôtel, grâce à ses technologies "vertes", équilibre sa consommation d’énergie par une production respectueuse de l’environnement.
Ce trois étoiles dispose de 81 chambres, dont 38 se trouvent dans le bâtiment passif ouvert récemment et construit dans le prolongement d’une maison typique de Vienne datant du XX ème siècle. Lors de l’extension de l’hôtel, cette maison a elle-même été entièrement rénovée pour apporter de nombreuses améliorations, notamment sur le plan énergétique. La directrice des lieux et tout le personnel se montrent particulièrement fiers de cette démarche durable, et toute cette équipe est consciente de participer à la réduction des émissions de CO2.
Dans ce lieu où tout a été pensé économie d’énergie et préservation des ressources naturelles, l’architecture de l’aile passive ne dénature pas l’ensemble, malgré une adaptation à la technique. A l’intérieur, un système utilisant les propriétés thermique du béton permet à chaque client de régler la température de sa chambre été comme hiver. Une pompe à chaleur puisant l’eau à 13m de profondeur alimente le chauffage d’appoint dans le nouveau bâtiment, et pour produire de l’eau chaude, on peut compter sur les 84 m2 de solaire thermique. Des panneaux photovoltaïques installés sur le toit et sur un pignon du bâtiment assurent quant à eux la production d’énergie. Mais ce n’est pas tout, trois petites tours éoliques viennent compléter l’ensemble. Dans les sous-sols, 10 réservoirs pouvant recueillir 1000 litres attendent l’eau de pluie pour alimenter les chasses d’eau et fournir le système d’irrigation pour le jardin. Pour parfaire le tout, les toits sont parsemés de végétaux , notamment de lavande et les façades sont végétalisées. A l’entrée de l’hôtel deux prises permettent la recharge des batteries, et les clients arrivant en train ou à vélo bénéficient d’un bonus vert de 10%.
