Eco-industries : un potentiel de 100 000 emplois en trois ans

Alors que la France et l’Europe cherchent à se « réindustrialiser », le développement et la diffusion de technologies « vertes » constituent pour les ministres de l’Ecologie et du Redressement productif, une « opportunité » pour la compétitivité du pays.

Le secteur des éco-industries a vocation à « constituer le « moteur » de la croissance verte et de la transition énergétique ». C’est ce qu’ont confirmé les ministres du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Delphine Batho, à l’occasion du Forum national des « éco-entreprises » organisé en avril par le PEXE, association de promotion et de développement des éco-entreprises françaises, qui représentent 5000 sociétés ; et à l’occasion du Colloque international sur la croissance verte organisé par l’ONUDI, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel, où ils ont participé à des tables rondes respectivement dénommées « industrie verte » et « économie verte ».

Soutien aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, au génie écologique et à l’économie circulaire

Pour les deux ministres, ces rendez-vous ont été l’occasion de marquer leur volonté de « construire une politique industrielle au service de la transition énergétique à travers le développement d’une offre française d’excellence ». Ils entendent notamment apporter leur soutien au « développement des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, du génie écologique et de l’économie circulaire ». Objectif : créer 100 000 emplois en trois ans.