Noix de coco : connue pour son lait, mais peu pour sa fibre écologique

Surtout connue dans l’industrie du meuble, la fibre de coco (ou fibre de copra) entoure le fruit, elle est courte, assez grossière, mais elle est la plus épaisse et la plus résistante des fibres commercialisées. Elle est principalement composée de cellulose et se révèle être efficace pour l’isolation thermique et phonique.

Certes, la fibre de noix de coco n’a pas un très bon bilan en énergie grise, pas à cause de son mode de fabrication, mais du fait de la nécessité de la transporter, ce qui accroit son empreinte carbone. Néanmoins, c’est un matériau sain et naturel, donc écologique. Il est réellement très performant comme isolant thermique, et phonique, en réduisant considérablement les bruits d’impact et aériens. La bourre entourant les coques de noix de coco rivalise d’ailleurs avec la laine de roche en qualité d’isolant thermique.

Un déchet naturel valorisé

La noix de coco est un fruit issu des palmiers et la fibre provient de la bourre qui l’enveloppe sur 2 à 4 cm le fruit. C’est donc une fibre végétale naturelle qui protège le fruit. Elle est originaire de l’Asie du Sud-Est, notamment de l’Inde et du Sri Lanka, et pratiquement chaque partie de l’arbre et du fruit est utilisée par l’homme. Tout en étant d’origine végétale, la fibre de coco offre une excellente résistance à l’humidité, elle est imputrescible, illimitée, et recyclable. Il s’agit d’un produit biologiquement sain : la fibre de noix de coco ne contient ni graines, ni champignons parasites des plantes, ni insectes. Pour obtenir un produit anti-feu, les fibres sont simplement traitées au sel de bore.

Le coco est proposé en rouleaux de laine souple, en panneaux semi-rigides, en plaques et bandes résilientes, ainsi qu’en vrac. On le trouve également mélangé au liège expansé, sous le nom de « corkoco » ou « corkcoco », en plaques isophoniques aux capacités accrues.