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Comment préserver notre environnement va favoriser notre bien-être

Une enquête Ipsos indique que plus des trois quarts des Français se préoccupent de la question de la préservation de l’environnement, en particulier du changement climatique. Pour l’Observatoire du bonheur, cette question devient même « une condition indispensable au bonheur des générations présentes et futures ».

Selon l’Observatoire du bonheur, qui a lancé à l’occasion de la Semaine du Développement son 5ème cahier « Environnement et bonheur », la question de l’environnement est bel et bien centrale pour les Français. Témoignant d’une enquête Ipsos inédite, l’Observatoire souligne que 70% des personnes interrogées affirment être « volontaires » pour consacrer au moins quelques jours par an à cette préoccupation, et que 91% sont « convaincus » que les petites gestes du quotidien peuvent avoir un impact sur l’environnement.

80% estiment que le climat est dès à présent déréglé

Cette enquête montre également que la prise de conscience concernant la question du changement climatique en cours est désormais très forte, et de plus en plus profonde selon la jeunesse des personnes interrogées. 84% des personnes interrogées se disent « préoccupés » par cette question et surtout 80% (86% pour les 15-24 ans, 72% pour les plus de 60 ans) ont le sentiment que le climat s’est déréglé au cours des dernières années : changements brutaux de températures, saisons chamboulées… Concernant la mise en place d’actions pour faire face, 39% estiment que c’est en priorité aux individus même d’agir pour la planète, sans attendre donc les gouvernements et les organisations internationales. On sait également par ailleurs que le constat même de la gravité de la situation peut en plus générer un réel désespoir en l’avenir. Dans ce contexte, l’Observatoire du bonheur cherche à mieux comprendre « comment la préservation de l’environnement constitue une condition indispensable au bonheur des générations présentes et futures », et non pas donc une simple préoccupation parmi d’autres.

Payer plus pour des produits locaux

Parmi les petits gestes du quotidien qui peuvent changer les choses, « le fait d’éteindre les lumières et autres appareils électroniques en sortant d’une pièce arrive en tête pour 39 %. 23 % des personnes interrogées sont prêts à privilégier le plus possible les transports en commun ou le vélo à la voiture et 18 % accepteraient de payer un peu plus cher pour des produits locaux et de saison », soulignent les responsables. Malgré tout, seulement 17% sont prêts à remplacer « systématiquement » les bains par des douches. Comme quoi la marge de progression reste encore importante… Comment donc vivre et agir sur une planète où les générations futures pourront aussi accéder au bien-être et au bonheur ? C’est la question que s’est posée un groupe de chercheurs placée sous la houlette de Jean-Pierre Ternaux, chercheurs au CNRS et coordonnateur de l’Observatoire du bonheur.

« Un partenariat innovant entre l’homme et la biosphère »

Pour Luc Abadie, professeur d’écologie à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris, « notre croyance excessive en une innovation sans limite nous ramène aujourd’hui à nous interroger sur notre relation à la nature. Cette « crise de civilisation » ouvre la voie à un partenariat innovant entre l’homme et la biosphère dont on peut discerner les premiers signes dans les nouvelles approches de restauration et d’orientation de la biodiversité et des écosystèmes. » Chercheuse en sciences de la conservation, Joanne Clavel, ajoute que toutes les composantes du bien-être humain, qu’elles soient physiques, psychiques, émotionnelles et créatives, sont étroitement connectées avec la biodiversité. Selon elle, « la présence de biodiversité jouerait ainsi un rôle déstressant, calmant et relativisant, qui nécessite donc d’être préservé. »

Le développement durable, un moyen de renforcer le sentiment de bien-être

« Le bien-être est dépendant d’éléments qui constituent les piliers du développement durable : une croissance maîtrisée et un développement économique responsable, une politique de conservation et de promotion de la culture locale, une sauvegarde de l’environnement, le tout associé à une gouvernance responsable », résume Jean-Pierre Ternaux. Gageons que ces considérations peuvent nourrir de manière très positive et concrète, les démarches et les actions que peuvent mener les hôteliers et professionnels du tourisme engagés dans la voie du développement « soutenable », autant sur les plans écologique et économique que sur les plans de l’ambiance, de la décoration ou encore de l’organisation de leurs établissements. En effet, l’hôtel et le restaurant sont typiquement des lieux où les hôtes doivent ressentir un profond bien-être… L’intégration des enjeux environnementaux et d‘une réelle harmonie avec la nature, se montrent donc en mesure de renforcer ce sentiment bien-être et donc de valoriser encore plus les établissements engagés dans une telle voie.



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